1. Des événements gourmands repensés
Feast on the Farm, une série d’événements gourmands, réunissent des chefs et des producteurs dans différentes régions de l’Ontario. Pendant deux jours, les amateurs de gastronomie peuvent y déguster plusieurs plats et produits. Dans un souci de réduire l’empreinte carbone de ces événements, l’Alliance du tourisme culinaire de l’Ontario, en collaboration avec Carbonzero, a mis en place différentes initiatives. Par exemple, pour remplacer l’utilisation du gaz naturel, une source d’énergie polluante, la biomasse issue des déchets de bois est priorisée. De plus, un calculateur de carbone développé par Carbonzero mesure les émissions de CO2 associées aux déplacements des visiteurs, à l’utilisation des services publics et aux déchets produits.
L’analyse de ces données servira à trouver des pistes de solutions afin d’améliorer l’écoresponsabilité des futures éditions et à inciter les participants à réduire leurs propres émissions.
Source : Culinary Tourism Alliance
Source de l’image : © Jim Bennett
2. Une ferme urbaine agriculturelle à Paris
La Ferme maraîchère de Saint-Denis, qui permet de cultiver plus de 200 espèces végétales en permaculture sur un hectare de terre, accueille le projet Zone Sensible. Ce dernier propose une programmation culturelle et culinaire variée. Elle inclut entre autres des expositions, des concerts, du théâtre en plein air ainsi que des résidences de chefs ou d’artistes. Zone Sensible se veut également être un lieu d’apprentissage et de partage qui valorise le savoir-faire culinaire des 135 nationalités présentes dans le quartier Saint-Denis. Divers ateliers pédagogiques sont donc disponibles, allant de la sensibilisation à l’art, à la préservation de l’environnement ou à l’alimentation saine, locale et durable.
Ouvert gratuitement aux visiteurs tous les samedis de mars à octobre, ce type d’offre en milieu urbain peut être intéressant pour la clientèle résidente, mais aussi pour la clientèle touristique à la recherche d’expériences qui sortent des sentiers battus. Le maillage avec le secteur des arts et de la culture de même que l’aspect durable du projet peuvent aider à encourager la participation d’une diversité de publics.
Source : Enlarge your Paris
3. Un marché québécois aux pratiques exemplaires
En mai dernier, l’OBNL Marchés d’ici, qui se consacre au développement et à la mise en valeur des produits agroalimentaires du Québec, s’est vu décerner l’appellation « Marché de la Terre » pour son établissement situé à Val-David. Cette certification internationale est attribuée aux marchés qui favorisent l’économie locale et les circuits courts par des initiatives inspirantes. Elle assure les clientèles de l’origine et de la qualité des produits vendus.
En termes d’actions concrètes, le marché de Val-David a banni l’utilisation des sacs de plastique et encourage les clients à apporter leurs contenants réutilisables. Les producteurs ont aussi été sensibilisés face aux conséquences du transport des aliments. Enfin, un système de recyclage des déchets est disponible sur place.
L’appellation procure une vitrine supplémentaire au marché qui pourrait éventuellement devenir un pôle attractif intéressant pour les visiteurs de la région à la recherche d’expériences ancrées dans la communauté.
Source : Slow Food Montréal
Source de l’image : © Jim Bennett
Le Réseau de veille en tourisme est un organisme spécialisé dans la veille stratégique en tourisme. Il a été créé par la Chaire de tourisme Transat de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, le 30 janvier 2004, grâce au soutien financier de Développement économique Canada et du ministère du Tourisme du Québec. Sa mission est de repérer, collecter, analyser et diffuser de l’information à valeur ajoutée afin de soutenir la compétitivité de l’industrie touristique québécoise et de favoriser une meilleure vision prospective chez ses dirigeants.
Cet article vous est offert grâce au soutien du Partenariat canadien pour l’agriculture.