1. Des gestes durables récompensés
Comment encourager les touristes à adopter des pratiques durables pendant leur voyage ? La Korea Green Foundation s’est penchée sur la question et a développé un incitatif plutôt inusité : le Seanack. Pendant tout l’été, ce foodtruck parcourt les différentes plages du pays afin d’inviter les baigneurs à ramasser les déchets accumulés aux abords du littoral. Ces derniers apportent ensuite le fruit de leur collecte au Seanack qui échange les déchets amassés contre des friandises gratuites.
Voilà une approche qui peut inciter le visiteur à poser un geste écoresponsable en le récompensant d’un produit local. Par exemple, offrir une bière de microbrasserie sur présentation d’un billet de transport en commun ou d’une preuve de covoiturage ou de compensation carbone liée au déplacement vers le site agrotouristique représentent quelques pistes d’inspiration.
Source : Creapills.com
2. Une certification environnementale pour le secteur alimentaire
Au supermarché, les consommateurs sont exposés à des produits certifiés biologiques ou encore équitables qui les guident vers des choix responsables. Or, qu’en est-il de l’impact environnemental de la production alimentaire ?
En ce sens, le gouvernement du Danemark a décidé de créer une seule et unique certification à l’échelle nationale. Ses critères se basent sur la EAT Lancet Diet et son objectif est d’aider les Danois à identifier plus aisément les produits respectueux de l’environnement. Les parlementaires visent ainsi à éviter la confusion généralement engendrée chez les consommateurs lorsqu’ils sont exposés à plusieurs certifications concurrentes au moment de l’achat. De plus, cette homologation est gérée exclusivement par l’État, ce qui lui procure de la crédibilité auprès de la population. Selon un rapport du Conseil danois sur les changements climatiques, son implantation réduira ultimement de 31 à 45 % l’impact environnemental lié à l’alimentation du citoyen moyen.
Source : FoodTank.com
3. La législation en service du gaspillage alimentaire
Les États-Unis ont récemment adopté le Food Donation Improvement Act, une loi qui autorise les restaurants, fermes et commerces alimentaires à distribuer leurs surplus de nourriture directement aux familles dans le besoin. Ils n’auront dorénavant plus l’obligation de passer par un organisme de charité, et ce, sans craindre les poursuites judiciaires. Cette démarche facilitera grandement le processus de don actuel, en plus d’augmenter le nombre de bénéficiaires. La loi prévoit des protections supplémentaires pour les entreprises alimentaires ainsi que des incitatifs pour les encourager à faire don de leurs surplus aux maisonnées de leur quartier.
Il s’agit d’un exemple inspirant à reproduire au Québec. Il permet à la fois de réduire la quantité de déchets et d’aider des familles à manger convenablement.
Source : FoodTank.com
Le Réseau de veille en tourisme est un organisme spécialisé dans la veille stratégique en tourisme. Il a été créé par la Chaire de tourisme Transat de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, le 30 janvier 2004, grâce au soutien financier de Développement économique Canada et du ministère du Tourisme du Québec. Sa mission est de repérer, collecter, analyser et diffuser de l’information à valeur ajoutée afin de soutenir la compétitivité de l’industrie touristique québécoise et de favoriser une meilleure vision prospective chez ses dirigeants.
Cet article vous est offert grâce au soutien du Partenariat canadien pour l’agriculture.