Stephanie Quinn, copropriétaire de La Ferme Quinn à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot (Montérégie) a tout récemment été nommée présidente de l’Association Nord-Américaine des Agriculteurs en Marketing Direct. Entrevue.
Qu’est-ce que de l’Association Nord-Américaine des Agriculteurs en Marketing Direct?
Il s’agit d’une association d’agriculteurs qui vendent leurs produits directement auprès du consommateur, par le biais de marchés fermiers, d’agrotourisme ou de tout autre activité. L’Association est présente majoritairement aux États-Unis et au Canada et regroupe environ 400 entreprises en plus de différents intervenants impliqués dans le domaine.
Quel est son rôle auprès des agriculteurs?
Principalement un rôle éducatif. On organise des événements, des conférences, des visites et on crée des publications destinées au développement professionnel de ces entreprises.
Qui peut en faire partie?
Toute entreprise qui vend ses produits directement aux consommateurs. Ça peut être des fermes, des vergers, des vignobles…
Comment avez-vous été nommée?
Mon mari, Philippe Quinn, et moi nous impliquons dans l’Association depuis 2014. Nous y avons reçu tellement d’aide et de soutien que nous souhaitions redonner aux autres. Comme les entreprises membres de l’Association ne sont pas géographiquement près des autres, le sentiment de compétition n’existe pas et les entreprises partagent beaucoup leur expérience!
Depuis 3 ans, j’étais sur le conseil d’administration et je suis maintenant présidente de ce conseil pour qu’on puisse aller plus loin encore!
Quelles responsabilités ça implique?
Mon travail pour l’Association est surtout administratif. Dernièrement nous avons développé beaucoup de politiques internes pour poser de bonnes fondations pour une croissance prévue. On aimerait rejoindre plus de membres et organiser encore plus d’événements.
Envisagez-vous des retombées sur la Ferme Quinn?
Notre implication dans l’Association et le rôle de présidente sont davantage en lien avec notre vision de l’industrie dans sa globalité. Nous souhaitons que les bonnes pratiques de techniques de gestion et de sécurité soient mieux connues, que les prix des produits respectent leur vraie valeur. Quand un événement négatif se produit sur une ferme, comme un accident, c’est toute l’industrie qui en ressent les effets. Avoir de bonnes pratiques est bénéfique pour tout le monde!
Mon mari et moi nous impliquons beaucoup parce que nous voyons le développement de l’agrotourisme, ici comme aux États-Unis et dans le reste du Canada, prendre forme. C’est une pratique et une industrie jeune et pleine de potentiel et dans une prochaine étape, nous aimerions apporter l’expérience et les idées d’ailleurs ici!
Association Nord-Américaine des Agriculteurs en Marketing Direct
Photo: gracieuseté de Stéphanie Quinn
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