1. Montréal mise sur l’agriculture urbaine
Sur l’île de Montréal, les jardins communautaires connaissent une popularité grandissante et l’attente pour un espace de jardinage peut atteindre 7 ans. Dans cette optique, la ville souhaite investir 10 millions de dollars sur une période de 10 ans pour des projets d’agriculture urbaine. Le montant servira notamment à revitaliser les installations — clôtures, cabanons, systèmes d’arrosage — jugées désuètes. L’appui financier permettra également l’aménagement de nouveaux espaces et la mise en place de bancs. Montréal envisage aussi la création d’espaces cultivables sur des terrains sous-utilisés comme des toits ou des stationnements. L’idée de mettre en place des îlots accueillant des arbres fruitiers dans les parcs n’est pas écartée. Ce projet s’inscrit dans la Stratégie d’agriculture urbaine 2021-2026 de l’administration Plante qui a pour objectif de passer de 120 à 160 hectares de superficie cultivable sur l’île. Le développement de jardins communautaires indique la présence de participation citoyenne. Cette dernière peut devenir un élément attractif pour les touristes qui souhaitent s’imprégner du quotidien des résidents.

Source : Le Devoir
2. Le Kamouraska appuie les secteurs bioalimentaires et mycologiques
La MRC de Kamouraska apporte désormais son soutien aux projets innovants des secteurs bioalimentaires et mycologiques de la région par le biais d’un programme de financement. Le secteur bioalimentaire dispose d’une enveloppe de 500 000$ qui pourrait servir, entre autres, à la création d’un service de mise en marché de produits locaux, au développement d’une nouvelle offre agrotouristique ou à l’acquisition d’infrastructures et d’équipements de transformation alimentaire. De son côté, le secteur mycologique dispose d’un montant de 200 000$. Le Kamouraska place le mycodéveloppement comme priorité régionale et l’appui financier viendrait consolider la filière des champignons comestibles, celle du mycotourisme et celle des mycotechnologies. Ce positionnement innovant vitalise la région tout en renforçant son pouvoir d’attractivité auprès de nouveaux segments de clientèles.
Source : Info dimanche
3.Ce qui se cache derrière l’espresso italien

L’Italie a récemment déposé une demande pour faire entrer le rituel de l’espresso dans le patrimoine immatériel de l’UNESCO. Cette demande d’inscription a été envoyée par le ministère de l’Agriculture à la Commission nationale de l’UNESCO pour l’Italie. Cette dernière doit à son tour soumettre sa requête au siège de l’agence onusienne à Paris d’ici le 31 mars 2022. Le rite de l’espresso n’est pas l’unique tradition italienne à être reconnu par le patrimoine de l’humanité : la cueillette des truffes, la confection de la pizza napolitaine et la fabrication de violons dans la ville de Crémone figurent également sur la liste. Pour les Italiens, boire un espresso représente un rituel social et culturel, c’est un moment accordé à la convivialité. En ce sens, il peut être intéressant de proposer aux touristes de prendre part à ce type d’expérience lors de leur voyage. Une reconnaissance par l’UNESCO permet d’ancrer ce geste du quotidien dans l’héritage culturel.
Source : France 24

4. À la recherche d’une expérience culinaire inuite
Le voyagiste Quark Expeditions, spécialisé dans les aventures polaires en Arctique et en Antarctique, a récemment lancé « Tundra to Table », la première expérience culinaire inuite. L’objectif est de soutenir les chefs locaux qui partageront aux voyageurs l’histoire et la culture de leur peuple à travers la nourriture. Ces maîtres de la cuisine indigène proposeront aux participants des plats reflétant les traditions culinaires des régions où ils voyagent, qu’il s’agisse du bœuf musqué au Groenland ou de l’omble chevalier au Nunavut. Les clients auront l’occasion, lors de certains voyages, d’accompagner les chefs dans leur quête de produits végétaux. Ces derniers suivront les groupes, partageront leurs connaissances et expliqueront notamment comment les plantes sauvages de l’Arctique sont utilisées dans la cuisine traditionnelle inuite.
Source : World Food Travel Association
©Photo à la Une: Info Dimanche
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Le Réseau de veille en tourisme est un organisme spécialisé dans la veille stratégique en tourisme. Il a été créé par la Chaire de tourisme Transat de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, le 30 janvier 2004, grâce au soutien financier de Développement économique Canada et du ministère du Tourisme du Québec. Sa mission est de repérer, collecter, analyser et diffuser de l’information à valeur ajoutée afin de soutenir la compétitivité de l’industrie touristique québécoise et de favoriser une meilleure vision prospective chez ses dirigeants.
Cet article vous est offert grâce au soutien du Partenariat canadien pour l’agriculture.