1. DEUX INITIATIVES D’ÉDUCATION POUR UNE AGRICULTURE URBAINE DURABLE
À Montréal, le Laboratoire sur l’agriculture urbaine (AU/LAB) consacre une grande partie de ses activités à éduquer les professionnels et les entrepreneurs du secteur.
En 2019, le laboratoire s’est associé à quatre entreprises de l’industrie alimentaire durable : TriCycle, Opercule, Torréfaction Québec et Champignons Maison. Ensemble, ils ont créé la Centrale agricole, la plus grande coopérative d’agriculture urbaine au Québec. Son incubateur accueille annuellement quatre entreprises en démarrage pour les appuyer dans leurs projets. Les 20 entreprises membres de la coopérative bénéficient, quant à elles, de formations variées et d’accompagnements. Les membres jouissent aussi d’un espace de travail propice au développement d’initiatives d’économie circulaire conjointes et au partage d’expertise.
AU/LAB collabore également avec le Conseil du Système alimentaire montréalais pour la 13e édition de son École d’été. Le thème de cette année : l’agriculture urbaine et l’alimentation durable. Du 28 août au 1er septembre 2023, près d’une centaine de professionnels et passionnés assisteront à des conférences, des panels d’experts et des ateliers d’échanges en plus de profiter de visites d’entreprises pionnières dans ces domaines.
Voilà un projet porteur qui pourrait éventuellement être ouvert aux voyageurs étrangers qui souhaitent s’imprégner d’une expertise unique.
Sources : Laboratoire sur l’agriculture urbaine et Magazine Caribou
Source de l’image : Laboratoire sur l’agriculture urbaine
2. UNE MARQUE GARANTE DE DURABILITÉ POUR LES PRODUITS DU TERROIR FRANÇAIS
À une époque où le développement durable gagne en importance, il apparaît crucial de faciliter le choix des consommateurs au quotidien. En ce sens, les parcs nationaux français ont opté pour la création d’une marque commune qui identifie les produits du terroir qui répondent à des critères de durabilité précis : Esprit parc national.
Elle regroupe aujourd’hui près de 200 agriculteurs qui opèrent sur le territoire des parcs nationaux. Ces derniers s’engagent à contribuer à la vie locale en favorisant la vente directe et en partageant leur savoir-faire avec le public. Ils doivent également éviter l’utilisation de produits chimiques, réduire l’irrigation, préserver la biodiversité et valoriser les déchets issus de la production. Un aliment identifié « Esprit parc national » représente donc un gage d’achat responsable aux yeux du consommateur français.
Source de la brève et de l’image : Portail des parcs nationaux de France
3. DES RESTAURATEURS DE ZURICH PRENNENT LE VIRAGE VERT
L’industrie alimentaire est responsable d’une part importante de la pollution mondiale. Le secteur de la restauration n’y fait pas exception. En Suisse, la ville de Zurich y remédie en s’associant avec l’organisme healthy3 et l’association gastronomique régionale pour créer une Charte de durabilité destinée aux restaurateurs. À ce jour, une cinquantaine d’adresses zurichoises l’ont signée. Elles s’engagent par le fait même à promouvoir une offre végétarienne variée et attrayante pour la clientèle. Dans les plats de viande, le chef doit prêter une attention particulière à la qualité et à l’origine de la protéine.
Mais comment l’intégrer au quotidien des restaurateurs ? La municipalité semble avoir trouvé la solution : proposer un service gratuit de consultation qui accompagne les intéressés dans la mise en œuvre des principes de la Charte au sein de leur établissement. Cet accompagnement passe, entre autres, par des rencontres et des formations. Cette initiative constitue un exemple évocateur des actions qui peuvent être posées à l’échelle des villes et des régions du Québec pour réduire l’empreinte écologique des restaurants.
Source : htr.ch
4. LES TABLES COMMUNAUTAIRES AU SERVICE DU BESOIN DE SOCIALISATION
Après une période qui nous en a privés, on remarque un besoin grandissant de connecter avec autrui (lire aussi Cahier Tendances 2023). Des restaurateurs européens saisissent cette opportunité en prenant part au projet « M-eating Table ». L’idée consiste à proposer aux clients seuls de s’asseoir à une table communautaire en compagnie d’autres personnes.
La table communautaire est une occasion de pouvoir discuter avec des gens de tous horizons autour d’un repas… au lieu de passer le temps en scrutant son téléphone. Le restaurant de l’Hôtel Hof Weissbad Al est l’un de ceux ayant adopté le concept. Ce type d’offre présente de nombreux avantages aux yeux de la direction. Il permet d’optimiser l’utilisation de l’espace disponible dans la salle à manger et s’avère un bon outil de promotion. En effet, les clients plongés dans une conversation sont plus enclins à prolonger leur repas et à partager l’expérience qu’ils ont vécue.
Une idée simple qui saurait sans aucun doute charmer les consommateurs québécois !
Source : htr.ch
Source de l’image : Pexels
Le Réseau de veille en tourisme est un organisme spécialisé dans la veille stratégique en tourisme. Il a été créé par la Chaire de tourisme Transat de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal, le 30 janvier 2004, grâce au soutien financier de Développement économique Canada et du ministère du Tourisme du Québec. Sa mission est de repérer, collecter, analyser et diffuser de l’information à valeur ajoutée afin de soutenir la compétitivité de l’industrie touristique québécoise et de favoriser une meilleure vision prospective chez ses dirigeants.
Cet article vous est offert grâce au soutien du Partenariat canadien pour l’agriculture.
Pour lire le bulletin du Réseau de veille complet, nous vous invitons à consulter ce lien.