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Le bleuet du Québec : le bonheur de le cueillir et surtout, de le déguster!

Au mois d’août, le Québec entier explose de saveurs! Effectivement, c’est à cette période charnière de l’année que les autocueillettes sont à leur apogée. Les récoltes fonctionnent à plein régime, en particulier celles du côté des bleuetières, et ses perles bleues avec qui l’on renoue dès que se termine le temps des fraises et des framboises. Il existe mille et une raisons pour lesquelles on les aime d’amour. Car non seulement elles sont délicieuses et croquantes sous la dent, mais elles ont aussi plus de vertus que n’importe quel autre petit fruit. La preuve, les arguments que voici vous convaincront de partir illico à la conquête de cette incroyable myrtille.

 

Une tradition bien de chez nous

La collecte de perles bleues, qu’elles soient sauvages (bleuets nains) ou cultivées (bleuets en corymbe), ne date pas d’hier au Québec. C’est au milieu des années 60 que les premières coopératives de producteur.trice.s de bleuets ont réalisé l’immense potentiel de cette culture.1 Depuis, les superficies des bleuetières sont en constante progression, et les champs fourmillent toujours plus de cueilleur.euse.s. jeunes et moins jeunes s’adonnent avec plaisir à cette activité qui, année après année, est l’occasion de renflouer savoureusement les provisions.

 

Un allié santé

Outre le bonheur de les cueillir au grand air, de passer du temps en famille, de se dégourdir et de s’amuser dans les champs, les bleuets ont réellement des bienfaits sur la santé globale. Un bon exemple, le bleuet sauvage du Saguenay-Lac-Saint-Jean possède les plus puissants antioxydants (et en plus grande quantité) que n’importe quel autre aliment. Sans quoi, on lui accorde des vertus contre les troubles du vieillissement tels que les maladies cardiovasculaires, les cancers, les problèmes d’équilibre, de mémoire, en plus de prévenir les soucis au niveau du système urinaire ou oculaire.1 Pas mal non, pour un si petit fruit!? Pas étonnant qu’il porte une mini couronne, un véritable élixir de longue vie.

 

Le bleuet, partout, tout le temps!

Vous n’êtes pas sans savoir que la culture de bleuets dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean est la plus importante de la province. On y dénombre près de 400 producteur.trice.s sur le territoire, plus de 28 000 hectares en exploitation et pas moins de 600 millions de livres sont récoltées annuellement.1 Mais! Malgré ces chiffres astronomiques, il existe, aux quatre coins du Québec, une panoplie d’endroits autres où prendre le champ. En particulier sur les terres fertiles de la Côte-Nord, dans la région de Québec, des Laurentides, en Chaudière-Appalaches ou en Montérégie. On vous invite à jeter un coup d’œil au répertoire des établissements reconnus Terroir et Saveurs du Québec qui propose l’autocueillette de bleuets. En prime, il est fort probable que vous y trouverez votre nouvelle ferme coup de cœur!

 

Une activité géniale

L’autocueillette, quelle belle façon de joindre l’utile à l’agréable ou plutôt, de faire une pierre deux coups! D’abord, parce qu’en visitant l’un.e des producteur.trice.s du Québec, vous ne pouvez espérer mieux comme fraîcheur et parce que vous les aurez personnellement ramassés, ces bleuets seront les meilleurs que vous aurez mangés. Promis!

 

Autrement, l’autocueillette est une excellente excuse pour organiser une escapade, de partir à la rencontre d’artisan.e.s qui ont développé une expérience unique ayant le bleuet pour pierre angulaire. Un bel exemple, l’entreprise Bleuets du Vire-Crêpes, en Chaudière-Appalaches, qui outre offrir la cueillette, suggère de passer à table à son restaurant, de se rafraîchir à sa crèmerie, de pique-niquer, de visiter la ferme et même d’assister à un spectacle. Idem au Domaine de l’Orée des Bois, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui maintenant met à votre disposition des hébergements en yourte.

 

Après la cueillette, la boutique

Une visite à la boutique est un passage obligé pour tous les cueilleur.euse.s! Votre autre récompense. Sur les tablettes, vous serez étonné.e de voir combien ce petit fruit se réinvente. Entre autres, du côté de l’entreprise Délices du Lac-Saint-Jean, ÉCONOMUSÉE® de la confiturière, le bleuet sauvage se décline trempé dans le chocolat noir, en poudre à cocktail, en thé, en gelée, en sauce, en savon ou en crème. Sans oublier l’abondance d’alcools ou liqueurs comme ceux du premier centre de production artisanale de boissons alcoolisées du Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Domaine du Cageot, ou plutôt la dégustation de la fameuse bagosse, aux Îles de la Madeleine.

 

1001 façons de les cuisiner

Sauvages ou cultivés, les bleuets se savourent en tellement de versions: nature (souvent à même le plan pendant l’autocueillette!), en bol avec un filet de crème, en garniture sur votre yogourt ou céréales préférées, en coulis sur des gaufres ou des crêpes, dans des salades, en smoothies, en cocktail, en tarte, en accompagnement sur une viande, poisson, fromage, pizza, etc. On pourrait vous énumérer encore longtemps tout ce qu’il est possible de mijoter avec vos perles bleues fraîchement récoltées.

 

BON À SAVOIR

  • Généralement, le pic des récoltes atteint son apogée les deux premières semaines du mois d’août et elles peuvent s’étirer jusqu’en septembre.
  • Le fruit se cueille lorsqu’il est entièrement bleu. Si du blanc ou de vert apparaissent, c’est qu’il n’est pas encore assez mûr.
  • Outre le goût, on différencie le bleuet en corymbe du bleuet sauvage (nain) surtout par sa dimension, étant parfois de 3 à 5 fois plus gros.
  • Au Québec, on répertorie plusieurs dizaines de cultivars de bleuets en corymbe. Les plus fréquentes: Northland, Blueray, Reka, Duke, Bluecrop, Hardyblue, Polaris, Northblue et Bluetta, pour ne nommer que ceux-là.
  • Après la cueillette, sans les laver préalablement, mettez vos bleuets au réfrigérateur. Vous les conservez ainsi plus longtemps.
  • Le truc pour les déguster à l’année: les congeler ou les mettre en pot scellé.
 

En fin de compte, qu’importe ce qui vous anime dans l’autocueillette ou votre type de bleuet préféré, l’essentiel c’est de vous lancer dans les champs, de remplir votre panier avec fierté, et de vivre une expérience exceptionnelle qui n’arrive qu’une seule fois par année!

1 Source: Le Syndicat des producteurs de bleuets du Québec (S.P.B.Q.)

2 Source: Regroupement des bleuetières de la Chaudière-Appalaches

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